Si la majeure partie des applications mobiles sont gratuites, c’est qu’elles fondent leur business plan sur les achats in-app.
En permettant aux utilisateurs d’acheter des services ou des fonctionnalités supplémentaires, ces applications parviennent à gérer des revenus et à allonger leur longévité.
Josh Digital vous en dit plus sur l’achat in-app et ses particularités.
Les achats in-app : de quoi parle-t-on ?
Un achat in-app ou achat intégré désigne un achat pouvant s’effectuer au sein même d’une application mobile, que ce soit sur smartphone ou tablette.
Dans la plupart des cas, ces applications sont gratuites et génèrent des bénéfices grâce à l’achat de fonctionnalités, d’items ou encore de niveaux supplémentaires.
Les achats in-app sont un modèle de monétisation pour de nombreuses entreprises et leurs applications freemium (ou free to play). On retrouve énormément cette façon d’opérer dans les jeux vidéo.
Ces achats intégrés se composent de 4 types de produits :
- Les consommables : Ce sont des produits qui peuvent être consommés qu’une seule fois. Une fois leur utilisation actée, ils disparaissent ;
- Les non-consommables : Ce type de produit n’expire pas et est bien souvent à durée illimitée. C’est le cas notamment des fonctionnalités premium ;
- Abonnement à reconduction automatique : souvent piégeux pour les utilisateurs, c’est un abonnement à reconduction tacite qui se renouvelle automatiquement quand il arrive à échéance. C’est au mobinaute de veiller au grain et de refuser la prolongation s’il le désire ;
- Abonnement sans reconduction : On parle ici d’un abonnement à un service d’une durée limitée et qui ne sera pas renouvelé automatiquement à la fin de la période.
Les abonnements
Comme nous l’évoquions plus haut, les abonnements font partie du modèle économique de ces applications mobiles. En effet, l’abonnement est l’un des leviers du m-commerce car il permet de fidéliser les clients et d’assurer une entrée de revenus régulière.
La durée d’un abonnement peut être hebdomadaire, mensuelle, trimestrielle, annuelle. Dans la plupart des cas, ces abonnements s’accompagnent d’une période d’essai afin de permettre aux mobinautes d’essayer le produit avant achat définitif.
Parfois, un tarif découverte à durée limitée est également proposé. Attention à la reconduction automatique, pratiquée par ces applications mobiles. Selon les termes du contrat, l’utilisateur devra se désengager avant le renouvellement.
Tarifs et commissions
Apple et Android, même combat ? Afin d’exister sur les différents stores, les entreprises doivent très souvent s’acquitter de certaines commissions, et ce, même sur les achats in-app.
Apple
La marque à la pomme impose des commissions sur l’ensemble des ventes in-app qui utilisent leur système inAPP d’Apple Pay. En effet, elle pratique une commission de 15 % sur les entreprises au chiffre d’affaires inférieur à 1 million de dollars.
Au-dessus de ce seuil, le montant de la commission s’élève à 30 %.
Depuis peu, Apple a donné le feu vert pour les systèmes de paiement tiers au sein des applications. La firme américaine prendra tout de même une commission de 26 % sur ce type de paiement.
Android
Dans le Play Store et pour les applications Android, c’est la même rengaine.
Depuis le 1er janvier 2022, Google prend une commission de 15 % sur les achats intégrés utilisant le système inAPP de Google Pay, tant que les revenus annuels ne dépassent pas le million de dollars. Une fois cette limite dépassée, Mountain View passe à 30 % de commission.
Concernant les produits sur abonnement à renouvellement automatique, les frais de service sont de 15 %. Il y a quelques semaines, Google a également été forcé d’accepter les services de paiement tiers sur le Play Store.
Les obligations
Si votre application mobile est éligible aux achats intégrés, il vous faudra donc l’intégrer aux différents stores. Dans certains cas, Google et Apple imposent l’utilisation de leur système InApp et vous serez donc dans l’obligation de vous acquitter des différentes commissions. Cela concerne en majorité les contenus numériques et les fonctionnalités diverses.
Si ce n’est pas le cas, libre à vous d’implanter un autre système de paiement tiers comme Stripe, Paypal ou bien même celui d’une banque.
Cependant, les contraintes imposées par Apple et d’Android obligent les développeurs et constructeurs à revoir leur modèle économique.
S’il n’était pas possible d’insérer des liens externes, la tendance commence à s’inverser même s’il faudra respecter certaines consignes.
En outre, il sera primordial de fournir les informations légales suivantes :
- Les CGU ;
- Les mentions légales ;
- La politique de protection de la vie privée et des données personnelles afin d’être en phase avec le RGPD ;
- Le détail des offres tarifaires que vous proposez (contenu, conditions, durée) ;
- Les règles d’annulation d’achat et les conditions de renouvellement automatique si mis en place.
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